Colloque qui se déroulera le vendredi 11 et samedi 12 janvier 2013 à ISMANS du Mans.

Titre : Outils pour l’étude des systèmes complexes : simulations et points de vue

 

La difficulté d’analyser mathématiquement les systèmes complexes a permis à la simulation d’en devenir le principal outil d’étude. Les progrès de l’informatique n’ont fait qu’accentuer ce fait avec l’émergence de langages, de moteurs et d’interfaces homme-machine facilitant la modélisation de systèmes complexes, la visualisation et l’analyse des résultats. La productivité des chercheurs et ingénieurs en a finalement été améliorée.

Toutefois cet outil possède aussi ses limites si seul ce point de vue est pris en considération, car, comme l’a écrit Gaston Bachelard (Le Nouvel Esprit Scientifique, 1934) « dès que l’objet se présente comme un complexe de relations il faut l’appréhender par des méthodes multiples ».

En conséquence, lors du colloque du Mans, nous présenterons différentes approches pour l’analyse des systèmes complexes, et tenterons d’apporter des éléments de réponse aux questions suivantes :

  • quels sont les avantages et les limites des divers types de simulation des systèmes complexes : dynamique des systèmes et modélisation basée sur des agents interactifs, réseau de Petri, réseaux neuronaux ? Que peut-on espérer de l’utilisation en parallèle de ces diverses simulations ?
  • si l’analyse et la simulation des systèmes complexes passe nécessairement par une phase de modélisation, il en est de même pour des systèmes simples ou compliqués. En quoi la modélisation des systèmes complexes se différencie-t-elle des autres systèmes ? Quels sont les formalismes utilisés ? Par exemple, UML et SysML sont des langages de modélisation qui proposent différents points de vue d’un système et des éléments permettant de les « lier », grâce un méta-modèle unique.
  • une suite logique de la modélisation des systèmes complexes est leur simulation. Quels sont les principes et outils qui permettent de passer d’une modélisation contemplative à la production d’un système de règles ou programme de simulation ? En quoi les questions que l’on peut se poser sur un système donné mènent-elles à différents types de simulations ?

Nous aborderons aussi bien les simulations informatiques que non informatiques. En effet, le cerveau de l’homme – aidé par ses sens cognitifs et un outillage adapté de représentation des informations – est l’un des meilleurs moteurs de simulation qui soit.

Si, par exemple, l’industrie du « Serious Game » semble être dorénavant essentiellement axée sur la technologie, avec des effets graphiques spectaculaires et des moteurs de jeux puissants, il fut un temps où ce terme désignait des jeux « en présence » (présence humaine). Ces types de simulation peuvent à moindre coût placer les participants dans des situations complexes où ils auront à mettre en œuvre des compétences variées.

Nous nous intéresserons donc particulièrement à l’utilisation des différents types de simulation dans l’entreprise et les services publics, pour prévoir, comprendre, communiquer, recruter et transmettre.

Direction GREC-O

Colloque en préparation avec les partenaires suivants :

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