L’ergonomie du carré et du rond
Posté le 21 mai 2013 dans Actualités, Evènements par MyDataBall.
L’ergonomie du carré et du rond, le cas primitif et contemporain de la visualisation de données
Au Grand Palais, jusqu’à mi juillet, Dynamo se présente » Innovant, audacieux, ludique, en perpétuelle évolution, l’art optique et cinétique crée l’événement depuis ses premières apparitions, au début du XXe siècle : « Dynamo, un siècle de lumière et de mouvement dans l’art. 1913-2013 », en réunissant de manière inédite les œuvres de cent quarante-deux artistes, rend hommage à la vitalité de ce courant artistique qui commence avec l’art abstrait pour se développer dans la longue durée jusqu’à aujourd’hui. «
Les artistes ont imaginé les formes géométriques qui, de par leur simplicité, donnent une capacité émotionnelle et informative élevée. C’est tout simplement splendide. En comptant le type de formes présentes, les carrés et les ronds (les cercles, les sphères) prédominent incontestablement : plus de la moitié des œuvres (une bonne quarantaine) sont basées sur les ronds, et un tiers sur des carrés.
Je rebondis donc sur cet évènement parce qu’effectivement, le domaine de la data visualisation est essentiellement portée par les carrés. Les ronds n’ont-ils pas la faculté de représenter des informations plus pertinentes ? Pour MyDataBall, incontestablement oui. Et pourquoi ?
Visualiser des données dans l’objectif d’en extraire la pertinence pour la prise de décision est le sujet qui fait débat. Il y a deux méthodes, la première est de projeter les données sur des tableaux (Excel étant l’outil le plus avancé avec la possibilité de designer les puces de visualisation), la seconde est de mettre bout à bout des valeurs qualitatives et quantitatives de l’information à disposition (la technique des arbres de décision) et de révéler des règles de décision de très grandes dimensions.
Dans le premier cas, pour lequel la forme carrée prédomine, la difficulté est de pouvoir détecter quels sont les bons croisements de données qui font émerger une relation de causalité. Ce sont les hommes qui prendront l’initiative de rechercher cette bonne information. Le temps de consultation et de détection des informations pertinentes est exponentiellement long selon la taille du patrimoine numérique (nombre d’indicateurs et d’axes d’analyse).
La seconde méthode, donne une vision multidimensionnelle des relations entre les axes d’analyse pour identifier des dérapages sur les indicateurs. La difficulté est de pouvoir visualiser cette multi dimensionnalité. MyDataBall utilise la sphère et le multi sphères comme support ergonomique pour mettre à disposition cette multi dimensionnalité.
L’exemple ci-dessous montre un tableau de bord croisé dynamique à 3 dimensions et le pendant exact en arbre de décision selon MyDataBall : le carré et le rond. Pour une même solution, deux objets techniques sont à disposition pour l’utilisateur et l’analyste des informations dites complexes.
A l’inverse, Stephen Few, dans son article « Building Insight with Bricks, A New, More Perceptible Method for Encoding Quantitative Values in Geospatial Displays, Perceptual Edge, Visual Business Intelligence Newsletter, April/May/June 2013 », illustre le débat sur l’approche des carrés et des ronds pour la visualisation géographique et, qui dans ses exemples, donne faveur aux propriétés visuelles du carré.
La perception visuelle et cognitive doit jouer de ces deux formes opposées, sachant que malheureusement, le cercle sera porté pratiquement toujours par un cadre carré. L’un gagnera toujours sur l’autre ?
Stéphane Chauvin.
Laisser un commentaire